dimanche, septembre 03, 2006

There's no love like the future love

Samedi matin déplorable, j'apprends par mail qu'un garçon que je devais voir décommandait notre rendez-vous. J'avais depuis quelques jours une envie pressante de le voir, me confronter à l'image que je m'étais construit de lui. La journée de boulot à donc été maussade, triste et sans saveur.
Et puis je rentre le soir, un message sur mon répondeur. Il me laisse son numéro de téléphone et me propose de le rappeler. Malgré mon aversion pour les combinés, j'appelle. Il accepte de me voir le soir même, pour un verre et pourquoi pas une sortie dans un club gay diffusant de la musique orientale. Plutôt sympa ce programme.
Quand je suis arrivé au lieu de rendez-vous, j'ai compris qu'il faudrait à tout prix que je lui plaise parce que lui me plaisait déjà terriblement. Un garçon drole, avec une qualité d'écoute rare, une conversation plaisante, et un regard animé. L'étape "verre en tête-à-tête" s'achève et nous allons danser.
Ce club, le Blue Square, était un peu particulier, je dois l'avouer. Si la musique était géniale, l'ambiance entre les clients était des plus étranges. Tous ces garçons vivaient leur homosexualité l'espace d'une nuit, entre quatre murs, et en véhiculant des clichés matchistes en claquant copieusement les fesses d'un travesti. Mais là n'était pas l'essentiel, Mourad me faisait toujours plus d'effet et je n'attendais qu'un baiser de lui pour lui montrer. Par chance, le destin a voulu que cette boîte ferme tôt. Je ne pouvais pas laisser mon cavalier seul dans les rues de Paris à attendre le premier RER vers 5h30 du matin. Je lui ai donc proposé de passer chez moi. J'ai détesté cette façon qu'il a eu, pendant 30 secondes, de refuser. Je l'adore en revanche quand il coopère. Sur le trajet qui nous emmenait jusqu'à Neuilly, je n'arrivais pas à savoir ce qui le motivait à me suivre, l'intérêt d'une rencontre amicale, ou sexuelle, ou l'intérêt d'une relation possible. J'étais décontenancé. J'ai vite été rassuré sur ses intentions.
J'espère juste le revoir pour cesser de penser à lui à tout moment. J'ai envie de le voir comme rarement j'ai pu le ressentir pour un garçon. J'espère juste que cette fois-ci je n'imploserai pas cette relation par mon sabottage d'auto-dénigrement.
Affaire à suivre...

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

On attend la suite avec impatience. Tu nous racontes, dis...

12:24 PM  
Anonymous Anonyme said...

On attend la suite avec impatience. Tu nous racontes, dis...

12:24 PM  
Anonymous Anonyme said...

mais tais-toi donc !

1:49 AM  

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