jeudi, février 22, 2007

Février 2007

Je me rends compte que ce blog a de moins en moins de consistance... Toi qui essaie d'avoir toujours un oeil, ton unique oeil sur moi, ma Sucrette, je ne rends pas ta tache facile.
Je vais survoler d'un grand trait ma vie sentimentale puisqu'elle est sans ombre. Tout va très bien, je suis amoureux, il est amoureux, nous nous aimons. Je pense que j'ai encore quelques difficultés à me projeter loin avec lui mais j'arrive à envisager des vacances d'été avec lui sans sueurs froides et sans bouffée d'angoisse.
A présent je vais m'épendre en détails sur mon grand projet de 2007: l'achat d'un appartement. Pour faire acte d'honèteté, je suis obligé de reconnaître que mes ambitions ont été revues à la baisse, mais que la réalité qui se dessine devant moi me convient finalement tout à fait. Je suis allé voir ma banquière pour envisager un achat immobilier. Considérant mes revenues, les diverses charges qui pèsent dessus, considérant ma situation maritale, considérant la conjoncture actuelle, la position des astres et le décès de l'abbé Pierre, ma conseillère m'a annoncé sans ménagement que je n'aurais droit qu'à un prêt de 70.000€. Rire crispé. Déception. Désillusion. Mais pourquoi pas... j'avais pensé... dites moi si cela vous semble raisonnable... un appartement sur Nantes que je mette en location. L'idée semble plutôt pertinente à la jeune banquière, qui me fait savoir que dans ce cas le prêt pourra être légèrement revu à la hausse.
J'ai donc commencé à regarder l'état du marché immobilier sur Nantes. Bigre! Les prix ont bien augmenté. Et les loyers! Je pense donc acquérir un studio ou un petit 2 pièces dans un quartier périférique de ma ville, peut être sur la côte. Je n'ai bien sûr pas envie de me retrouver dans la position du méchant investisseur qui fait peser sur un petit locataire loqueteux le poids de son enrichissement. J'essaierai de louer mon bien à un prix inérieur, légèrement inférieur au marché local. Pour les charges, elles incomberont bien évidemment à l'occupant du lieu. En revanche, je refuse de capitaliser pour m'acquitter de la taxe foncière ou des travaux collectifs. Ca, je l'assumerai seul, quitte à baisser mon train de vie... Oui, enfin je dis ça... bon, tout ça demande réflexion. Quoi qu'il en soit, voici les grandes lignes de mon projet pour les mois qui se profilent. Je vais donc tenter de prendre des congés en avril pour prospecter dans les agences immobilières de Nantes. J'espère qu'Il tiendra sa promesse de m'accompagner dans cette douloureuse épreuve... et que par la même occasion il rencontrera mes parents.

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