mercredi, mai 23, 2007

Domino dancing

Lundi 21 mai, concert des Pet Shop Boys au Grand Rex, à Paris!
J'avais essayé de débaucher des amis, je pensais sincèrement que l'affiche attirerait des nostalgiques du son des années 80. Pourtant je me retrouvais seul, sans place, abandonné et sans perspective. Et il est arrivé un de ces coups su sort. On pose parfois les jallons d'un avenir heureux sans même nous en rendre compte, dans un passé qui ressurgit soudainement comme pour signifier que tout était écrit et que nos actes d'hier prennent leur sens uniquement au présent. Toujours est-il qu'une amie de Mourad l'appelle en lui disant qu'elle a parlé de moi autour d'elle et qu'elle a trouvé une place pour le concert, avec Fanny et Julien, un couple d'amis chez qui je suis déjà allé. Quelle aubaine!
Je suis donc allé voir ce groupe en concert. La salle est petite et la scène tout autant, donc pas de grosse machine à rêve, de feu d'artifice, d'explosion de lumière. Juste de la musique et des costumes. Je suis toujours mal à l'aise quand je me retrouve au milieu d'une foule dont je ne partage pas les enthousiasmes. Ce décallage me renvoit à ma nullité, mon isolement, ma différence. J'étais au concert d'un groupe dont je connaissais quelques standards, que j'aime assez sans non plus fondre en larmes aux premiers accords. Mais finalement, j'étais familier avec la plupart des morceaux, et j'ai passé un bon moment. J'ai surtout été séduit par les chanteurs, leur garde-robe (comment sortir vivant de ce tableau où ils portent des costumes de cow boys confectionnés en paillettes dorées?), et ce grain inimitable du synthé de mon enfance.
J'ai maintenant un projet fou! aller voir George Michael au stade de France!