mercredi, avril 25, 2007

Elle est passée!

Ma Sucrette, l'espoir est toujours là. Ségolène Royal est au deuxième tour de l'élection présidentielle.
J'ai bien entendu voté pas-utile en mettant un bulletin vert dans l'urne. La rencontre avec ce monsieur argentin, à la galerie, a définitivement conforté mon choix. J'ai pris conscience que l'écologie serait le seul enjeu mondial des années à venir dans le sens où sa préservation passera par un changement radical de nos modes de vie. Notre façon de consommer est une sorte de fuite en avant qui dégrade tous les jours un peu plus notre environnement et condamne à long terme nos emplois.
La minute militante est passée.
Après mon boulot, dimanche, j'ai participé au dépouillement des bulletins dans mon bureau de vote à Neuilly. J'étais enthousiaste à l'idée d'accomplir une action citoyenne, puis j'ai regretté. Tous ces bouts de papiers où Nicolas Sarkozy apparaissait. Même les bonnes dames de Neuilly en riait tant c'était caricatural. Ca m'a tout de même permis de voir comment la démocratie vit au quotidien, dans ses hésitations. Deux bulletins identiques dans une même enveloppe doivent-ils être comptabilisés? La présidente a décidé que oui, sans être vraiment capable de se référer à un quelconque texte.
Il ne me reste plus qu'à espérer que Ségolène Royal soit élue dimanche 6 mai...

vendredi, avril 06, 2007

Prévert dans ma salle de bain

En ce moment, à la galerie, je fais l'inventaire des photographies que nous avons. Des chiffres, des codes, des numéros de tirage, le monde que je perçois autour de moi tiens entre 1 et 9.


Du coup, j'entre dans ma salle de bain, et je me mets à répertorier.

_ Un pèse-personne: Mourad et moi en avons acheté un, pour traquer le moindre gramme pris et fêter dans le champagne toute perte de poids, même minime. Je l'ai acheté au BHV et je dois dire qu'elle a un design à tomber. Son petit cadran tout mignon est posé sur une plaque de verre et dispense sa science kilogrammétrique. Le souci, c'est que j'en deviens vite accro. Le matin, le soir, le matin et le soir, le matin, le midi et le soir. Je suis tout le temps perché dessus.


_ 50cl d'Egoïste de Chanel, 50cl de Dior Homme: Et oui, je ne peux pas vivre sans parfum, donc dès que mon salaire m'a été versé, j'ai couru dans le premier Marionnaud qui se présentait. Pour être parfaitement épanoui, il me faut le choix. Comment vivre sans cette liberté? Ceci pour justifier l'achat de deux parfum au lieu d'un seul.

_ 2 pierres d'Alun: Merci Madonna! Elle a remis cette pierre au goût du jour et je l'ai adoptée. Deux usages sont possibles. Le premier est tout bêtement d'appliquer la pierre sous les aisselles pour diminuer la sudation. Objecit accompli: je sens une légère humidité sous les bras en fin de journée, mais pas la moindre odeur! Le deuxième usager de cette pierre est en après-rasage. Il suffit de passer la pierre sur la peau pour calmer le feu du rasoir. Là aussi ça marche!

Voilà pour ma petite salle de bain. Je vais tenter de vider ma tête de tous ces chiffres et de regarder ma pizza sans en compter les lardons, sans calculer les pourcentages de sauce tomate, de fromage ou d'oignon.

jeudi, avril 05, 2007

Test micro... Test... TEST

mercredi, avril 04, 2007

Mon nouvel ami de la vie

J'ai rencontré quelqu'un. Un garon exceptionnel, qui m'aide au quotidien à supporter les moments difficiles de la vie.
Quand tu le veras, ma Sucrette, tu comprendras que je puisse m'y attacher aussi vite. La première fois que je l'ai rencontré, j'allais à une soirée chez Emilie, pour la première de La Nouvelle Star. Je voulais acheter une pizza et je me suis retrouvé avec ce petit bonhomme sous le bras. Je l'ai laissé à Emilie en me disant bien que dans cette maison il serait aimé et choyé autant qu'on peut l'espérer pour un petit gars aussi mignon que lui. Et puis j'ai senti un grand vide en revenant chez moi.
Hier, avec Caroll, je suis retourné à l'usine aux degraiss'boys, le Champion du boulevard de Clichy. Ils étaient encore là. Bien sûr, beaucoup moins nombreux que la première fois, les rangs avaient connu des pertes bien légitimes. Nous avons réussi à en adopter chacun un. Le mien s'appelle Tom'boy. J'ai un peu batailler pour lui faire cracher sa précieuse semance purificatrice. Dévisser le chapeau. Lire la notice. Dévisser à nouveau le chapeau... Et puis enfin, j'ai compris la malice! Il suffisait de soulever le ponpon de son chapeau!
Depuis ce jour où je l'ai rencontré, ma vie a changé.