samedi, janvier 20, 2007

Pourquoi les pages se tournent avant que j'aie fini les chapitres?

Une page est belle et bien en train de se tourner. Celle de mes folles nuits, des heures passées à danser. Le Pulp était devenu une sorte de quartier général, de résidence de nuit pour moi. Je m'étais habitué à ces filles qui se regardent, s'abordent dans des attitudes ostensiblement masculines. Ces petits mecs en jupon qui roulent des mécaniques, et qui surement par bravade s'énervaient de voir des garçons investir leur univers. Je suis sorti bien des fois du Pulp avec des bleus sur les bras tant ma présence avaient semblé dérangeante, incongrue.
J'ai aimé Madonna au Pulp, j'ai aimé Paris Avenue au Pulp, j'ai aimé Catherine Lara au Pulp, j'ai aimé Magic Système au Pulp, j'ai aimé Jamelia au Pulp. Tout ce que je vivais prenait une dimension particulière là-bas, c'était un autre paysage, une autre peuplade, un autre idiome.
C'est triste de voir fermer une partie de soi-même, de voir filer le temps malgré nous. J'ai l'impression que dans ce livre ouvert, je ne parle que de ça, de la fuite de nos vies. Une fois de plus je suis ramené à cette réalité. Quand je passerai au pied de cet immeuble des Grands Boulevards, bientôt réhabilité en appartements, je me remémorerai ma jeunesse égarée.

Pourquoi les pages se tournent avant que j'aie fini les chapitres?

Une page est belle et bien en train de se tourner. Celle de mes folles nuits, des heures passées à danser. Le Pulp était devenu une sorte de quartier général, de résidence de nuit pour moi. Je m'étais habitué à ces filles qui se regardent, s'abordent dans des attitudes ostensiblement masculines. Ces petits mecs en jupon qui roulent des mécaniques, et qui surement par bravade s'énervaient de voir des garçons investir leur univers. Je suis sorti bien des fois du Pulp avec des bleus sur les bras tant ma présence avaient semblé dérangeante, incongrue.
J'ai aimé Madonna au Pulp, j'ai aimé Paris Avenue au Pulp, j'ai aimé Catherine lara au Pulp, j'ai aimé Magic

lundi, janvier 15, 2007

Lettre à...

Je viens de voir un film très bon, "L'incroyable destin de Harold Crick". L'histoire s'est déjà écrite dans bon nombre de romans, la morale en est parfaitement connue. Un homme face à la banalité de son quotidien, enfermé dans une existence sans saveur, qui voit sa vie bouleversé par une femme et les sentiments qu'elle lui inspire. Sujet éculé, fin prévisible, ok. Mais disons que je dois être dans des dispositions particulières pour ressentir ce film. J'ai eu envie alors de me confronter à mes sentiments face à Mourad. Comme je suis lâche, un homme en somme, j'ai préféré lui écrire sur mon blog, là où il n'aura jamais l'occasion de lire cette lettre.
"Mon chéri,
Je sors du cinéma et comme à chaque fois qu'il s'agit d'une histoire d'amour je pense à toi. A chaque fois une évidence émerge: je t'adore et je tiens à toi. Cette fois, je crois que mon cas s'est agravé. Je sais que tu vas avoir peur de ce que je vais te dire et pourtant c'est ce que je ressens. Je t'aime vraiment. Tu me l'as déjà dit, je ne devrais dire ça qu'en étant parfaitement sîr de mes sentiments, qu'en mesurant la portée de ces mots, ne pas les souiller. Mais ce sont les seuls qui me viennent quand je pense à toi. Que ça te fasse peur m'importe peu, l'important pour moi c'est de vivre ces mots et d'être heureux de pouvoir les dire. J'ai envie d'un brin d'égoïsme, ces sentiments sont les miens et il m'appartient de m'en réjouir et de les éprouver. Si tu as peur de ne pas pouvoir poser les mêmes phrases sur tes sentiments, cela m'est égal. Mon amour pour toi est inconditionnel et n'attend aucun retour. Je t'aime, juste."

samedi, janvier 13, 2007

Errance, déserrance...

C'est fou ma Sucrette, j'ai encore envie de me plaindre du temps qui coule et qui me file entre les doigts. Tu ne vas pas ma dire que c'est la vie de couple qui monopolise mon temps à ce point? Toujours qu'en 2007, communiques sur ton blog...
Donc bilan de fin d'année.
Fêtes de famille calmes, étonnamment calmes. Pas le moindre nuage gris à l'horizon de mes relations familiales. J'en avais presque perdu l'habitude.
Nouvel an assez drôle, en costume de gorille dans les rues du XI° arrondissement. Pas vraiment de dancefloor mais une bonne raclette à la place (non, ça ne remplace pas vraiment un DJ et Madonna, mais je ne pouvais pas être exigent).
Bilan de début d'année.
Je ne serai pas encore viré. Il va juste falloir que j'améliore mon "contact client". Si seulement ça pouvait se résumer à des rapports buco-génitaux, mais en l'occurence je ne pense pas que mon patron ait pensé à ça précisément. Donc en 2007, plus de courbettes, de sourires, de "hahahaha", de "vous avez tout à fait raison, c'est une couleur dont on ne se lasse pas". Je finirai par y croire un jour, je pense.
Et puis des sorties entre Apaches. Une galette (merci Dan), un bar de rockers crasseux (mais pas mal foutus... c'est navrant qu'ils se négligent ces gens là), un appareil photo... Bref de la franche déconne.
Un retour aux sources avec plongée au coeur du musée d'Orsay. J'avais choisi mon jour pour être sûr de trouver les gens que j'aimais bien. On oublie vite à quel point on a pu détester des gens sans intérêt. Globalement un vrai plaisir de retrouver cet endroit, ma salle de pause, des collègues.
Voilà pour le dessin rapide de ces dernières semaines. Il va encore falloir que j'écrive à mon grand-père et à ma marraine pour la nouvelle année. Ah oui.... en 2007, écris à la famille par acquis de culpabilité.