lundi, mai 29, 2006

.... et 23 bougies pour la 12...

BON ANNIVERSAIRE REMY

mercredi, mai 24, 2006

28 bougies

BON ANNIVERSAIRE FREDERIC!!!!!

dimanche, mai 21, 2006

Un point sur l'Eurovision


Bien entendu, le rendez-vous télévisuel de l'année a eu lieu, et je m'empresse de t'en faire un récit, toi ma Sucrette.
Je passe rapidement sur la très belle cérémonie d'ouverture, qui une fois de plus nous prouve que la Grèce a encore beaucoup à apporter à la création artistique. Ces hommes-dauphins qui traversaient la scène en faisant des galipettes montraient une rare élégance.
De tous les artistes qui se sont produits lors de cette soirée pleine de paillettes, j'en retiendrai les meilleurs, des étoiles qui ont brillé au firmament de la chanson. Une mention spéciale pour la chanteuse turcque. J'ai immédiatement saisi le talent de cette blonde décolorée, au physique transexuel, et à la jupe à frange. La Croatie, l'Arménie, la Bosnie-Herzégovine ont été des adeptes de la veine ethnique, avec violons des Balkans et broderies caucasiennes. Mais bien évidemment, ces artifices ne venaient que mettre en lumière de réelles qualités vocales et rythmiques. Et dans la veine scandinave, la Norvège nous a vendu un rêve elfique sur fond polyphonique.
Enfin, je parlerai des grand vainqueurs de cet Eurovision 2006. Il s'agit des Finlandais et leur "Hard rock alleluïa". Une berceuse qui appelait à l'amour du prochain et à la paix dans le monde. Des costumes époustouflants, dignes des plus mauvais films d'horreur thaïlandais. Un jeu scénique d'un dynamisme soporifique. Bref, un trophée bien mérité.
Je dois conclure en ajoutant qu'il m'a été très difficile de voter cette année. Seulement cinq minutes nous étaient imparties pour donner nos voix, et ce ne sont que dans les six dernières secondes que j'ai pu accéder à l'opérateur. C'est donc la preuve que cette émission à succès est promue à un brillant avenir, compte tenu de son succès populaire.

vendredi, mai 12, 2006

Ces petits chagrins de la vie

Aujourd'hui, j'ai appris le décès de l'amie d'enfance de ma grand-mère paternelle. V'était une dame que je connaissais peu, mais qui comptait beaucoup pour moi, au du moins qui représentait les vestiges de choses qui comptaient pour moi.
Ma grand-mère et elle avaient quitté Nantes pour épouser des hommes qu'elles connaissaient à peine, et la perte de cette identité urbaine les avait rapproché. Madame Destricher, c'était le nom qu'elle avait alors emprunté, appartenait à ces familles protestantes très respactables de Nantes. J'adorais l'entendre parler de la ville à son époque. Comme ma grand-mère elle gardait un souvenir ému des voiliers amarrés dans le port, des bateaux en provenance des îles, des colonies, des ces liens que la ville tressait avec des terres aux parfums exotiques. Comme ma grand-mère sa jeunesse avait été assez insouciante, dorée, sans fausses notes. Elles partageaient toutes les deux une éducation artistique, un goût pour les belles choses, un goût sur. Plus que ma grand-mère elle avait des manières de dame. Elle était chatelaine et savait ce que celà impliquait de représentation et de paraître. Mais sous ce vernis bourgeois, apparaissait une culture sollide, une intelligence aiguisée, un esprit curieux.
J'ai l'impression qu'une génération disparait, qui laisse la place à une suivante en tête du front. Je réalise que les prochains être à me quitter seront de la génération de mes parents, et c'est un constat douloureux et angoissant.

mercredi, mai 03, 2006

Il est là


Après avoir eu Rémy et sa douce, j'ai Fredo pour la semaine chez moi. Il est à côté de moi, il dort, et ça me rappelle ces années lointaines où on partageait la même chambre chez mes parents. Nous étions des mini-Maillet, à peine 10 ans pour moi, 11 pour lui. Souviens toi Sucrette, nous étions dans ce qui est devenu par la suite la salle de jeux. Tu venais le soir te serrez contre l'un ou l'autre. J'adorais les nuits froides que tu passais étendues contre moi sous la couette. Ton petit ventre tout chaud, les coups de langue qui me rappaient la main après chaque caresse. Oh je t'ai aimée toi!
Toujours est-il que Fredo est avec moi. On a déjà réussi à parlé de nos parents. Lui est retourné à la maison, et d'après lui tout est revenu à la normal, comme si aucune crise n'était venue secouer la cohésion familiale. C'est là que je m'apperçois que la famille c'est avant tout des contraintes et des non-dits. Des silences qui creusent un peu plus à chaque fois les sillons qui nous séparent les uns des autres.
Je laisse à la vision de tous des photos de mon grand frère.