lundi, septembre 18, 2006

Larguer les amarres

Ma personnalité schizophrénique a besoin de s'exprimer sous des facettes multiples. Le carcan de mon esprit est trop petit, j'étouffe et l'air me manque. J'ai donc décidé de revêtir différents aspects et me suis cherché des noms de scène...
_ http://trigger.org = mon nom de pape sera Kevin VII le Monstrueux
_ http://pizza.sandwich.net = mon nom de pokémon sera Mewpuff
_ http://popstarname.com = en star de la pop, je serai Elton Duran, en star du rap, appelez moi Dru Flow
_ http://jasonschock.com = pour un film porno, je deviens Pud Tang. En gangster des rues de New York, sa sera Stinky Nut African. Dans la mafia, les Corleone me connaissent en tant que Salvatore Fatnose
_ http://runandmonkey.com = au Japon, je me serais appelé Takahashi (long pont) Makoto (sincérité). En hippie amoureux des dauphins, ça sera Whirlpool Mariana. Par contre si j'avais préféré faire des calins aux arbres, ça aurait été Polyp Valley. Mon nom gay sera à partir d'aujourd'hui Sparkle Manchild. J'ai même trouvé un nom à mon pénis, il s'appelle Prince Charlie the Magical Caterpillar.
_ http://necroticobsession.com = en gothique, mon nom est Synthetic Darkness
_ http://www.chriswetherell.com = la communauté elfique m'a baptisé Turgon Oronrá
Voilà, maintenant libre à tous de choisir lequel de ces noms me convient le plus...

samedi, septembre 16, 2006

On les compte

Les jours passent, les semaines avancent, et je ne suis toujours pas célibataire. Serait-il possible que ce garçon tienne (un peu) à moi? Parce que moi, je tiens à lui, j'aime être avec lui, en lui oserais-je dire, et par moment la lucidité me force à reconnaître qu'il me manque.
Déjà deux semaines. Au delà du record battu, de ces misérables jours passés "avec" Mickaël, ma relation avec Mourad me laisse entrevoir ce que c'est que de se projeter à deux. De voir l'avenir en tenant la main de quelqu'un. Peut être que ça ne durera pas, les tarots de glamour.com sont peu engageants, mais tout au moins aurais-je connu un aperçu de ce qu'est une vraie relation où l'autre est à la fois un amant et une personne avec qui on partage l'intimité de ses pensées. J'ai décidé que ce week end je ne le verrai pas, histoire de passer un peu de temps avec mes amis, et déjà les conséquences de cette décision sont difficiles à supporter...

samedi, septembre 09, 2006

Un, deux.... Un, deux.....

Nos esprit scientifiques, à Caroll et moi, sont en pleine émulation en ce moment. Et que je te cherche une solution à un probleme physiologique épineux. Et que je tente de comprendre la machine humaine... Donc nous avons mis au point des test que tu pourras reproduire chez toi, ami lecteur. Toi par contre Sucrette, tu n'es que peu concernée par ces tests (mais ne sors pas, reste je t'en prie).
Test N°1 dit de Madonna:
Le but est de tester l'efficacité de la pierre d'alun sur la sudation. S'en frotter une aisselle tandis que l'autre est enduite d'un déo classique que nous appellerons "X". Là, s'adonner à son passe-temps favorit, à sa marotte: la danse. Le mieux est encore de le faire dans un juste-au-corps rose avec des mi-bas couleur chair. Au bout d'un certain temps, comparer les deux aisselles. Le mieux pour garder de la prestance, c'est de le faire l'air de rien, en commandant une pression pour se désaltérer ou en réajustant la mise de ses cheveux. On constatera alors que sous un des bras, la peau est fraiche, sèche, parfumée de rose et de jasmin. En revanche, sur la zone qui avait reçu le déo traditionnel, on pourra se saisir d'une serpillière et tenter de réduire les flux incessants de sueur.
Conclusion: Madonna et Caroll sont d'accord pour vous conseiller la pierre d'alun comme barrage radical à vos auréoles humides sur les tops sexy.
Test N°2 dit du fest noz:
On se demande souvent "m'aime-t-il vraiment?" et ce test à pour but d'apporter une réponse dévinitive à cette question. Lorsqu'un fest noz est organisé à côté de chez vous, ce qui est chose fréquente, parlez-en à votre cher et tendre. Mais parlez-en copieusement, comme d'une chose merveilleuse, peuplée de gens beaux et droles, à la façon d'une réception au palais de l'Elysée. Il acceptera de vous accompagner et se rendra compte qu'il s'agit en fait d'une fête de village à la sauce bretonne (celle qui nécessite une livre de beurre par personne). Dépité, il vous détestera et ne comprendra pas votre engouement pour cette soirée. S'il reste auprès de vous, à tenter de comprendre vos émotions, de les partager, c'est qu'il est amoureux. En revanche, s'il ne décolle pas de la buvette et qu'il vous parle d'une soirée foot le lendemain soir avec ses copains de tunning, préparez soigneusement les affaires qu'il avait laissé chez vous et rendez-les lui.

dimanche, septembre 03, 2006

There's no love like the future love

Samedi matin déplorable, j'apprends par mail qu'un garçon que je devais voir décommandait notre rendez-vous. J'avais depuis quelques jours une envie pressante de le voir, me confronter à l'image que je m'étais construit de lui. La journée de boulot à donc été maussade, triste et sans saveur.
Et puis je rentre le soir, un message sur mon répondeur. Il me laisse son numéro de téléphone et me propose de le rappeler. Malgré mon aversion pour les combinés, j'appelle. Il accepte de me voir le soir même, pour un verre et pourquoi pas une sortie dans un club gay diffusant de la musique orientale. Plutôt sympa ce programme.
Quand je suis arrivé au lieu de rendez-vous, j'ai compris qu'il faudrait à tout prix que je lui plaise parce que lui me plaisait déjà terriblement. Un garçon drole, avec une qualité d'écoute rare, une conversation plaisante, et un regard animé. L'étape "verre en tête-à-tête" s'achève et nous allons danser.
Ce club, le Blue Square, était un peu particulier, je dois l'avouer. Si la musique était géniale, l'ambiance entre les clients était des plus étranges. Tous ces garçons vivaient leur homosexualité l'espace d'une nuit, entre quatre murs, et en véhiculant des clichés matchistes en claquant copieusement les fesses d'un travesti. Mais là n'était pas l'essentiel, Mourad me faisait toujours plus d'effet et je n'attendais qu'un baiser de lui pour lui montrer. Par chance, le destin a voulu que cette boîte ferme tôt. Je ne pouvais pas laisser mon cavalier seul dans les rues de Paris à attendre le premier RER vers 5h30 du matin. Je lui ai donc proposé de passer chez moi. J'ai détesté cette façon qu'il a eu, pendant 30 secondes, de refuser. Je l'adore en revanche quand il coopère. Sur le trajet qui nous emmenait jusqu'à Neuilly, je n'arrivais pas à savoir ce qui le motivait à me suivre, l'intérêt d'une rencontre amicale, ou sexuelle, ou l'intérêt d'une relation possible. J'étais décontenancé. J'ai vite été rassuré sur ses intentions.
J'espère juste le revoir pour cesser de penser à lui à tout moment. J'ai envie de le voir comme rarement j'ai pu le ressentir pour un garçon. J'espère juste que cette fois-ci je n'imploserai pas cette relation par mon sabottage d'auto-dénigrement.
Affaire à suivre...

La magie des mots

La période est à la lecture, seule capable de remplir mes journées à la galerie, faute de clients. Trois livres en dix jours, un record pour moi, et je ne peux résister au plaisir, ma petite Sucrette, de te faire part de mes émois littéraires du moment.
Je suis plongé dans le Bréviaire arabe de l'amour, un recueil de contes, recettes, conseils prodigués par un auteur du XV° siècle à son sultan, souffrant d'impuissance. Le résultat est assez croustillant, tout en informant sur ce qu'un tel genre littéraire révèle d'un Islam originel. En effet, l'Islam, précise le traducteur de ce livre, est la seule religion du Livre qui s'enrichit d'une dimension sexuelle. Au paradis, le foutre est sensé couler à flots, l'érection devenir éternelle, et les vierges s'offrir aux bienheureux. Promesses convainquantes qui ont du motiver nombres de conversions. A moins qu'il se soit agit du sabre.
Je tiens à partager un extrait de cette oeuvre:
"Cinquième figure: l'homme est assis en tailleur, le sexe en érection, la femme vient dessus, face contre l'homme, sa bouche dans sa bouche; ils boivent leur salive et s'embrassent dans le cou. C'est le concombre pelé."